Lorsque vous voulez accéder à un site internet, vous vous connectez à un nom de domaine. Par exemple webo-facto.com, google.fr, wikipedia.org, soit le nom que vous allez taper dans votre navigateur.
Cependant, le navigateur a pas besoin de connaître le nom de domaine mais également à quel serveur se connecter ; et donc l’adresse IP du serveur sur lequel il va aller chercher les pages web.
L’adresse IP c’est tout simplement un numéro d’identification qui va être attribué à chaque appareil connecté sur internet ; c’est une suite de caractères numériques.
Pour nous, il serait compliqué de retenir chaque suite de numéros, c’est pourquoi on attribue des noms de domaine.
C’est ici qu’intervient le DNS (Domain Name System) qui est l’action de traduire le nom de domaine en adresse IP. Mais le DNS peut également lier un nom de domaine à d’autres fonctionnalités web tel que la boîte mail, un autre nom de domaine...
En résumé, les serveurs DNS sont simplement chargés de faire la correspondance et traduire un nom de domaine en adresse IP ou autres enregistrements.
Info : Un nom de domaine peut posséder plusieurs zones DNS chez différents registras (Webo, OVH…) mais une seule sera active
Dans une zone DNS, on peut rencontrer différents types d’enregistrement. Les principaux sont : NS, A, CNAME, MX, TXT.
Le type NS correspond à “l’interrupteur” qui va choisir quelle zone DNS devra être active.
Le type A est un enregistrement OBLIGATOIRE pour mettre en ligne un site web, il va relier le nom de domaine au serveur où se trouve le site. C’est ici que l’on met la valeur de l’adresse IP.
le type CNAME, c’est à peu près la même chose, sauf qu’il va pointer vers un autre nom de domaine et non un serveur. Par exemple un .fr vers .com ou encore tous les sous-domaines vers le domaine.
le type MX va indiquer quel compte mail utiliser en fonction du registrar où se trouve le compte mail.
Pour finir, le type TXT. C’est le couteau suisse. Il possède de nombreuses fonctionnalités, notamment :
- le SPF va mettre des règles pour l’envoi de mails. Par exemple, pour qu’un formulaire de contact transmette des mails vers un serveur, il faut dire au SPF que ce dernier autorise l’envoi.
-Le TXT peut également prendre en compte une chaîne de caractère utile pour certains services web externe. L’exemple le plus récurrent est pour les entreprises qui proposent des solutions tierces. En effet, parfois pour pouvoir relier leurs solutions au site web, soit il faut mettre un fichier sur le FTP, soit il faut créer un enregistrement TXT, obligatoire dans les 2 cas pour prouver que nous sommes les propriétaires du site.
Il existe deux façons de gérer sa zone DNS.
La première, si la zone DNS du nom de domaine est directement géré par un registrar (ex: OVH), il y a un onglet DNS où l’on on va pouvoir inscrire chaque enregistrement. La deuxième, en créant et modifiant directement sur le webo-facto.
Pour info, le TTL (time to live), c’est le temps que va mettre l’enregistrement à s’envoyer et non le temps qu’il va mettre à être visible et actif.
Pour savoir quels DNS sont actifs, connectez-vous à DIGWEBINTERFACE.COM
Processus :
1) hostname : mettre le ou les noms de domaine (un par ligne)
2) type : any
3 ) valider le bouton DIG